Que sont les paralysies du sommeil et leurs causes?

Les paralysies du sommeil, c'est cette fameuse expérience un peu déroutante où soudainement vous voilà figé comme une statue incapable de bouger ou de prononcer le moindre mot. Cela peut arriver en train de sombrer dans les bras de Morphée ou tout juste en train de revenir à la réalité du réveil.

Qu’est-ce que la paralysie du sommeil, ce drôle de phénomène qui nous laisse figés au moment où l'on bascule entre rêve et réveil

La paralysie du sommeil est un phénomène naturel qui se joue pendant le sommeil paradoxal aussi appelé REM. C’est cette phase où nos muscles sont mis en pause pour éviter de bouger involontairement pendant nos rêves un peu fous. Parfois, ce verrouillage musculaire s’éternise un peu juste au moment où on s’éveille ou qu’on commence à sombrer dans le sommeil.

• Une incapacité temporaire à bouger ou à parler qui peut sembler durer une éternité mais dure généralement quelques secondes ou minutes.
• La conscience reste claire en général. La personne sait qu'elle est éveillée, ce qui rend l'expérience encore plus déconcertante.
• Parfois, on peut être confronté à des hallucinations visuelles ou auditives, voire à des sensations corporelles étranges. Cela amplifie la peur.
• Ce phénomène surgit surtout au moment où l’on s’endort ou au réveil, comme un invité indésirable qui ne frappe jamais à la bonne porte.
• Il n’est pas rare de ressentir une forte pression sur la poitrine ou une sensation d’étouffement. Cela ajoute une touche d’angoisse bienvenue, si on peut dire.

Contrairement aux cauchemars qui se glissent sournoisement durant le sommeil profond ou paradoxal la paralysie du sommeil s'accompagne souvent d'une conscience bien éveillée, comme si votre esprit refusait de lâcher prise. Elle se distingue aussi clairement de la narcolepsie, cette somnolence intense qui vous tombe dessus sans prévenir.

Quelles sont, au juste, les causes qui se cachent derrière ces paralysies du sommeil

Les paralysies du sommeil résultent d'un mélange de facteurs physiologiques, psychologiques et environnementaux. Souvent, ces causes se combinent pour créer un cocktail détonant qui favorise l'apparition de ces épisodes.

1. Un sommeil de mauvaise qualité ou insuffisant souvent causé par des horaires décalés ou un sommeil interrompu au pire moment.
2. Un stress intense ou une anxiété chronique qui peuvent vraiment chambouler l'équilibre naturel entre veiller et dormir, parfois comme un mauvais tour du destin.
3. La narcolepsie est un trouble neurologique qui provoque des accès soudains de sommeil et des paralysies musculaires déconcertantes.
4. Dormir sur le dos semble favoriser ces épisodes sans doute à cause de la position du corps, comme si c'était la posture "piège" du sommeil.
5. Des facteurs génétiques entrent aussi en jeu car certaines familles ont cet étrange cadeau héréditaire: les paralysies du sommeil.
6. La consommation d'alcool ou de certains médicaments influençant le système nerveux central peut être un vrai coupable même si ce n'est pas toujours facile à admettre.
7. D'autres troubles du sommeil comme l'apnée peuvent aussi jouer les trouble-fêtes et augmenter la fréquence de ces épisodes, comme si le corps avait du mal à trouver la paix la nuit.

"Les paralysies du sommeil arrivent en général quand notre cerveau n'arrive tout simplement pas à faire coïncider l'état d'éveil avec le sommeil paradoxal, un vrai numéro d'équilibriste parfois. Plusieurs éléments, comme le stress ou un rythme de sommeil qui fait un peu n'importe quoi, semblent souvent semer la pagaille dans cette synchronisation," confie le Dr Marianne Lefebvre, spécialiste du sommeil, avec ce petit air qui trahit bien son expérience du sujet.

La paralysie du sommeil, c'est une mauvaise coordination entre le cerveau et le corps au moment où on passe de la phase REM à l’éveil. En temps normal, la paralysie musculaire qui accompagne cette phase REM s’efface doucement au réveil. Ici, le cerveau semble prendre les devants en se réveillant pendant que le corps reste figé, incapable du moindre mouvement volontaire.

À qui s'adressent vraiment les paralysies du sommeil, et pourquoi elles frappent quand on s'y attend le moins ?

Les paralysies du sommeil peuvent frapper n'importe qui, même si certains groupes semblent un peu plus dans le viseur. On pense surtout aux adolescents et aux jeunes adultes ainsi qu'aux personnes sous pression ou à celles qui vivent avec la narcolepsie où l'incidence grimpe un peu plus haut. Ces épisodes restent souvent sporadiques. Pour certains, ils peuvent se manifester beaucoup plus régulièrement.

• Les adolescents et jeunes adultes ont souvent des cycles de sommeil irréguliers, un vrai va-et-vient dont ils ne se rendent pas toujours compte.
• Les personnes soumises à un stress intense ou qui vivent avec une anxiété chronique peuvent aussi en pâtir sans pouvoir vraiment appuyer sur pause.
• Les patients diagnostiqués avec des troubles du sommeil comme la narcolepsie sont concernés car leur repos est loin d’être un long fleuve tranquille.
• Les individus dont le mode de vie chamboule leur rythme circadien à l’image des travailleurs de nuit sont eux aussi fréquemment touchés parfois sans même le réaliser.

Comment gérer cette fameuse paralysie du sommeil sans perdre la tête

Reconnaître une paralysie du sommeil, c’est vraiment le premier pas pour apprendre à mieux la gérer. Il faut absolument garder son calme, se souvenir que cet épisode ne dure qu’un temps et ne présente aucun danger même si ce n’est pas toujours facile sur le moment.

1. La paralysie est temporaire et elle ne présente aucun danger.
2. Prenez de grandes inspirations lentes et profondes c’est un peu comme appuyer sur le bouton pause pour calmer l’anxiété.
3. Tentez de bouger doucement un petit muscle, que ce soit un doigt ou un orteil. Cela aide à reprendre un peu la main.
4. Testez des méthodes de relaxation comme visualiser un endroit calme ou faire une petite séance de méditation. Ça fait souvent des miracles.
5. Notez la fréquence et le contexte des épisodes. Ça peut vraiment aider si vous devez en parler à un spécialiste, même si ce n’est pas obligatoire.

Pour éviter ces épisodes, mieux vaut prendre les devants en améliorant son hygiène de sommeil. Il faut garder des horaires réguliers, limiter le temps passé devant les écrans avant de se glisser sous la couette et gérer le stress grâce à des activités qui détendent vraiment. Il est aussi important d’éviter l’alcool ou certains médicaments avant la nuit.

"Après plusieurs épisodes de paralysie du sommeil qui m'ont vraiment chamboulée, j'ai décidé de revoir mes habitudes, mis en place une petite routine de relaxation bien rodée, et opté pour un matelas Emma Hybrid. Depuis, je dois dire que ces épisodes se font beaucoup plus rares, presque comme si j'avais retrouvé un peu de paix la nuit," confie Claire, 28 ans.

Quand est-il temps de consulter un professionnel de santé

Il vaut vraiment la peine de consulter un professionnel si les paralysies du sommeil se produisent fréquemment surtout si elles gâtent votre qualité de vie ou si vous remarquez d'autres symptômes comme une somnolence diurne persistante ou des sautes d'humeur.

• Paralysies fréquentes qui frappent plusieurs fois par semaine comme un mauvais souvenir qui refuse de s’en aller. - Effets négatifs bien réels sur la qualité du sommeil et inévitablement sur le quotidien parfois un vrai casse-tête. - Somnolence excessive qui s’installe et traîne toute la journée. Elle rend même les tâches simples un peu plus lourdes à porter. - Hallucinations qui s’invitent régulièrement souvent accompagnées de fluctuations de l’humeur. C'est un cocktail émotionnel pas toujours facile à gérer.

Quand les paralysies du sommeil sont liées à un trouble sérieux comme la narcolepsie, il arrive qu'on doive envisager des traitements médicaux. Cela peut inclure des médicaments destinés à réguler le sommeil paradoxal ou des thérapies comportementales, histoire de remettre un peu d'ordre dans tout ça.